Objectifs

Fédérer les approches critiques de la géographie française L’objectif de cette commission est de contribuer à la dynamique des approches critiques en géographie française, très active depuis une quinzaine d’années, dans un contexte d’essor des recherches sur les inégalités, les rapports de pouvoir et de domination, ainsi que d’affirmation de questionnements sur l’engagement des chercheuses et chercheurs et les enjeux éthiques de la recherche. Il s’agit donc de fédérer ces approches, afin d’affirmer leur pertinence et de valoriser les apports de ces travaux pour l’ensemble de la géographie.

La commission de géographie critique au CNFG propose de mettre en lien les différents laboratoires et réseaux qui ont porté ces approches en géographie et plus largement en sciences sociales, et de faire le lien avec d’autres réseaux nationaux et internationaux, en recensant les initiatives de ces réseaux sur la page web de la commission et en soutenant les événements scientifiques organisés.

Pour renforcer les échanges déjà existants et mieux faire connaître les approches critiques, la commission propose d’organiser une journée d’étude annuelle et de participer à la Nuit de la Géographie et au Festival international de géographie de Saint-Dié sous forme d’ateliers-débats, de tables rondes ou de sorties de terrain.

La commission soutient le projet de congrès de l’Union Géographique Internationale à Paris en 2022 et proposera l’organisation d’une session « géographie critique » ainsi que différentes activités comme des visites de la ville animée par des chercheuses et chercheurs.

Renforcer la visibilité de la géographie francophone critique sur la scène internationale

Le développement des recherches critiques en géographie française s’est appuyé sur la géographie critique et radicale anglophone, dont certains auteurs emblématiques (Doreen Massey, David Harvey, Don Mitchell, Neil Smith) ont été diffusés et parfois traduits. Un des objectifs de la commission est de favoriser la diffusion de la géographie sociale critique francophone dans le monde anglophone, en s’appuyant notamment sur la revue bilingue Justice Spatiale / Spatial Justice, qui contribue à la circulation des savoirs entre recherche francophone et recherche anglophone.

Renforcer les liens entre recherche critique et enseignement universitaire

Prenant acte de diverses initiatives, journées d’études, numéros de revues comme le n° de Carnets de géographes « Pour une réflexion collective sur l’enseignement de la géographie à l’université » (2017), ou de sessions de colloque comme « Enseignant·e·s critiques » (colloque « Approches critiques de la dimension spatiale des rapports sociaux », Caen, 2019), la commission souhaite approfondir ces réflexions sur les pédagogies émancipatrices par des actions de formation en collaboration avec des collectifs universitaires ou des groupes d’enseignants et de formation.

Responsables

Sophie Blanchard (Université Paris-Est Créteil, Lab’Urba)
sophie.blanchard@u-pec.fr

Félix Lebfevre (Université de Tours, chercheur associé au CESSMA)
felixlefebvre1988@gmail.com

Mari Oiry-Varacca (Université Gustave Eiffel, ACP)
mari.oiryvaracca@u-pem.fr

Membres

BARON Nacima

BARTHON Catherine

BLANCHARD Sophie

BLONDEL Cyril

CANOVA Nicolas

CHOSSIERE Florent

DEMAILLY Eve Kaduna

DIETRICH Judicaelle

DUC Marine

DUPLAN Karine

FROMENT-MEURICE Muriel

GAGNOL Laurent

GOEURY David

GUILLARD Severin

HANCOCK Claire

HOUSSAY-HOLZSCHUCH Myriam

KEERLE Régis

LEFEBVRE Félix

LI Zhipeng

LOYER Barbara

MARINOS Olivier

MARTINET Gilles

MEYER Teva

MILHAUD Olivier

MORTELETTE Camille

NICOLAS ARTERO Chloé

OIRY-VARACCA Mari

OPILLARD Florian

POURQUE Hélène

RIPOLL Fabrice

SCHMOLL Camille

SEPULVEDA Bastien

SOULARD Christophe

TILLOUS Marion

Activités - Sessions au congrès de l'UGI, Paris 2022

Faire une géographie des dominants : enjeux méthodologiques et épistémologiques

Chair : Center for Climate and Resilience Research – CR2, Chloé Nicolas-Artero, chloenicolasartero@gmail.com

Co-Chair :  IRSEM / IHEAL-CREDA, Florian Opillard, florian.opillard@gmail.com

Depuis la publication en 1994 de l’ouvrage coordonné par Chamborédon Simposer aux imposants, ainsi que la publication des recherches des Pinçon Charlot, la sociologie et les sciences politiques ont largement problématisé et pris part au débat concernant les objectifs et les techniques de l’enquête auprès d’acteurs institutionnels dits “imposants”, c’est-à-dire occupant des places stratégiques dans des administration d’État ou d’organismes privés.

La géographie critique, elle, est restée relativement silencieuse concernant des propositions épistémologiques et pratiques sur l’enquête des dominants. Lorsque des géographes critiques s’attachent aux processus de domination, ce sont surtout les groupes dominés qu’ils et elles prennent pour objets (Clerval et al, 2012), faisant alors de ces groupes une porte d’entrée privilégiée pour comprendre la fabrique des processus de domination. Or, “L’espace est, comme le temps et l’argent, un redoutable allié des dominants” (Ibid, 2012). Si récemment, les géographes, notamment décoloniaux ou féministes, ont fait de la violence et des groupes qui l’exercent leur objet de recherche (Pulido 2015, 2017), peu de travaux présentent les enjeux méthodologiques d’une telle entreprise. Adopter une démarche réflexive sur les méthodes et les situations d’enquêtes, aiderait pourtant à comprendre les ressorts des rapports de la domination et, parfois, les combattre.

Nous invitons les chercheurs à éclairer les spécificités des enjeux associés au déploiement d’une enquête géographique sur les groupes dominants. Il s’agira de réfléchir à la façon dont notre posture critique exerce une certaine influence sur la préparation et la réalisation de nos recherches ou encore sur la production de connaissance. Nous proposons d’analyser de manière distanciée nos démarches, depuis le choix du sujet et les enjeux institutionnels qu’il soulève (nécessairement défini depuis une institution donnée) jusqu’à la publication des connaissances et ses effets de censure, en passant par la prise de contact auprès des enquêtés (transparence de notre position). L’approche proposée par les coordinateurs consiste à partir de l’analyse de certaines situations d’enquête pour  objectiver les pratiques de recherches, selon plusieurs interrogations : comment la position sociale du chercheur modifie-t-elle son rapport aux enquêté.e.s et de ce fait, les situations d’enquête ? Existe-t-il des effets de colonialité ou de classes dans les relations aux enquêté.e.s et dans nos pratiques de recherche qui facilitent ou entravent la collecte de données ? Quels enjeux et questions éthiques soulèvent-ils ? Des outils méthodologiques sont-ils plus pertinents que d’autres pour approcher et enquêter sur les dominants ? Et enfin, comment diffuser des connaissances sur les dominants tout en poursuivant son enquête, sans compromettre l’intégrité du travail analytique ?

Le temps des mobilisations et leurs espaces : vers la construction d’un chantier de recherche transnational (Brésil, France, Québec)

Anne Latendresse, UQAM – Université du Québec à Montréal

Fabrice Ripoll, Lab’urba, UPEC – Université Paris Est Créteil

Description de la session

L’objectif principal visé est de favoriser les échanges entre chercheurs et chercheuses de différentes universités de régions du monde, et en particulier du Brésil, de France et du Québec, afin de poser les premiers jalons d’un chantier de recherche en construction portant sur l’étude des mobilisations dans une perspective sociogéographique.

Plus concrètement, les collègues qui soumettent des communications sont invité·es à :

  1. Aborder dans une perspective théorique, le recours et la contribution de la (socio-)géographie des mouvements sociaux pour appréhender les mobilisations contemporaines qui se déploient au sein de différentes régions du monde dans des études de cas ou des études comparatives ;
  2. Montrer notamment l’intérêt et la pertinence :
  • d’articuler engagement et expérience quotidienne (espaces-temps vécus), en un continuum allant des actes de résistance individuels et informels (qui ne sont pas toujours considérés comme tels par les observateurs et observatrices extérieur-es) aux grandes mobilisations faisant événement ; 
  • de replacer les mobilisations en tant que passages à l’acte et à l’action dans les trajectoires de vie des personnes concernées, trajectoires scolaires, professionnelles et résidentielles ainsi que socialisations militantes, qui combinent des expériences de classe, de genre, de race, etc. ;
  • de ne pas séparer les espaces, dynamiques et répertoires de contestations, des espaces et dynamiques de (contre-)propositions, de construction de contre-pouvoir ou d’expérimentation d’alternatives ici et maintenant, ce qui est particulièrement visible dans les conflits d’usage, le développement des « ZAD », etc. ;
  • d’une lecture multiscalaire pourmieux saisir la complexité des mobilisations et des mouvements sociaux, les spécificités et ancrages comme les circulations, les stratégies scalaires et les relations entre les échelles des enjeux et celles des rapports de force ;
  • Expliciter les conditions et implications scientifiques et éthiques des démarches de recherche ou des approches méthodologiques qui placent les chercheurs et chercheuses en interaction avec les acteurs et les actrices des mouvements sociaux.

Time for spatial justice?

Sessions parrainées par la Commission de géographie critique du CNFG et la revue Justice Spatiale/Spatial Justice.

Animatrice : Hancock, Claire, Université Paris-Est Créteil, hancock@u-pec.fr

 Co-animateurices : Koepke, Melora, Simon Fraser University, mkoepke@sfu.ca,

Martinet, Gilles, Université Sorbonne-Nouvelle, gilles.martinet@gmail.com

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la manière dont les inégalités sociales se manifestent spatialement : qui était confiné·e dans des logements exigus et suroccupés, et qui ne l’était pas ? Qui devait continuer à se rendre au travail avec les transports publics, dans des zones urbaines densément peuplées, et qui n’y était pas contraint·e ? Qui pouvait avoir accès à des soins adéquats et à la vaccination, et qui ne pouvait pas ? Il est devenu plus clair que jamais que les chances de vie sont en corrélation directe avec l’espace, le lieu et la manière dont ces facteurs façonnent les conditions de vie.

Les objectifs d’aménagement pour l’équité territoriale et l’égalité des chances, quel que soit le lieu, semblent être tombés en bas de l’agenda public, tandis que prévaut l’argument selon lequel les outils numériques, les services publics dématérialisés et l’accès à distance rendent les infrastructures matérielles moins cruciales. D’un autre côté, nombre des questions les plus vives de notre époque à travers le monde – notamment les luttes pour la souveraineté et la résurgence des peuples autochtones, contre la destruction de l’environnement et le changement climatique, pour l’équité et le logement dans un espace urbain de plus en plus financiarisé – sont directement liées à la terre et donc aux questions d’espace et de justice spatiale. Nous discernons donc de nouvelles façons, encore plus fertiles, de déployer cette notion.

Dans ce contexte, nous nous demandons si la justice spatiale demeure un horizon pour les géographes. Conserve-t-elle le pouvoir explicatif nécessaire pour remettre en question des formes d’injustice qui peuvent être moins reconnaissables sur le plan spatial que les formes antérieures de ségrégation, de déplacement, et les formes actuelles de colonialisme et d’impérialisme néolibéral ? Comment contribue-t-elle à nos approches de la recherche avec et pour les personnes touchées par les effets dévastateurs du racisme, du sexisme, de l’homophobie, de l’islamophobie, du validisme, de l’antisémitisme, de la transphobie et du classisme dans le monde entier ? La justice spatiale est-elle encore une revendication pertinente pour les multiples luttes de celles et ceux qui subissent les « cinq visages de l’oppression » décrits par I.M. Young (1991) ?

Dans cette session, nous invitons des collègues du monde entier à nous dire si les notions de justice ou d’injustice spatiale restent pertinentes pour leur travail critique et comment elles fonctionnent pour analyser les défis locaux qu’iels cherchent à relever avec leurs communautés, au sein du milieu universitaire comme à l’extérieur.

Cette session, sponsorisée par la revue en ligne bilingue en libre accès Justice Spatiale/Spatial Justice, vise à renouveler les liens internationaux avec les chercheur·ses du monde entier qui souhaitent poursuivre cette conversation et explorer les alternatives et les perspectives des géographies de la justice. Nous sommes particulièrement intéressé·es par les communications abordant la pertinence de la justice spatiale pour les politiques locales, les communautés, les mobilisations, les luttes, les initiatives de recherche et l’éthique, et la façon dont cette notion répond aux préoccupations locales.

Trouver le temps et faire place à une éthique de la discussion en géographie

Organisateurs de la session : Olivier Milhaud et David Goeury (Médiations, sciences des lieux, sciences des liens / Sorbonne Université)

Courriels : olivier.milhaud@sorbonne-universite.fr et david.goeury@sorbonne-universite.fr

Le contexte actuel de tension idéologique croissant semble avoir fragilisé une éthique de la discussion géographique, notamment autour des recherches prenant parti pour les opprimé.es et détaillant les rapports de domination existants dans toutes leurs complexités. Cela favorise un renoncement graduel à la controverse ouverte avec d’autres (citoyens, décideurs politiques, acteurs de terrain et/ou acteurs académiques) voire à la simple écoute des arguments développés par les chercheurs et chercheuses. Les restrictions liées à la pandémie Covid ont encore plus contracté les temps et les lieux de conversations en donnant une place grandissante aux arènes médiatiques. Au sein de ce tumulte, les géographies critiques en particulier ont fait l’objet de mises en accusation croissantes sans véritable analyse et lecture de la richesse de leurs apports, qui irriguent désormais la géographie mais aussi la sphère publique. La démesure des attaques favorise alors des logiques d’évitement et de repli, le droit de réponse étant considéré comme vain tant la mise en scène des controverses apparaît comme biaisée par les échos médiatiques et surtout numériques.

Il s’agira dans cette session d’interroger le moment présent : non pas s’illusionner sur un hypothétique âge d’or des controverses savantes, mais discuter des possibilités de maintenir des modalités de discussion autour d’une éthique de la conversation, à même de dépasser des logiques d’affrontement où l’invective supplante l’argument. Aujourd’hui, comment bâtir un futur désirable de conversations scientifiques enrichissantes pour tous et toutes, même quand elles sont rugueuses ? Où et comment déployer de telles conversations ? Quels moments favorables privilégier ? Quels lieux investir pour les mener à bien ?

Plusieurs questions peuvent guider les échanges :

– L’irénisme du dialogue toujours possible doit être interrogé tant parfois le débat apparaît illusoire car ne tenant pas compte de la radicalité des positionnements qui met sur le même plan scientifiques, polémistes, négationnistes, et chercheurs et chercheuses lancées dans un long travail d’étude des dynamiques sociales… Comment identifier les lieux et les moments à fuir, où renoncer à porter une parole critique et contradictoire, car les conditions ne sont pas réunies pour qu’elle soit exprimée dans un minimum de respect voire de sécurité ?

– A l’autre extrême, la conviction de l’incommunicabilité serait telle que l’ostracisme de principe prévaudrait, dispensant les uns et les autres d’une saine autocritique. Dans quelles circonstances, quels moments et quels lieux, faudrait-il maintenir un débat avec celles et ceux qui ne partagent pas forcément les mêmes fondements intellectuels, voire parfois les règles élémentaires du débat? Quels interstices peut-on encore dégager pour construire un espace de débat commun?

– Quelle est la place des processus d’identification et des sociabilités savantes en géographie? Peut-on dire que, face aux attaques, se développerait une dichotomie pouvant prendre une forme simpliste entre un « eux » composés de manipulateurs de haines souhaitant maintenir et invisibiliser des rapports de domination et un « nous, géographes » de plus en plus menacé.es par l’invective dans des arènes médiatiques fondamentalement viciées?– Comment articuler lieux, moments et modalités, à même d’établir un cadre propice au débat?

Quelle place donner aux lieux de débats militants, où s’établissent des dynamiques fécondes entre recherche et mobilisation collective?

– Les géographes sont invité.es à venir discuter des menaces, des lueurs d’espoir, de leurs doutes face à ce questionnement sur les lieux et les moments où exposer leurs travaux et pouvoir les discuter de manière constructive.

Pour toutes ces sessions, la soumission de propositions doit se faire en ligne via le site dédié

https://www.ugiparis2022.org/callfor/index.php?langue=fr

ou https://www.ugiparis2022.org/callfor/index.php?langue=en

Dates importantes

Les propositions sont attendues jusqu’au 11 janvier 2022
La réponse aux propositions sera communiquée au plus tard le
21 janvier 2022.

Consignes pour la soumission de votre résumé

Dans le formulaire en ligne, sélectionner « session thématique » puis dans le menu déroulant « Time for spatial justice ? »
Vous seront demandés :
Titre: 255 caractères maximum (espaces compris)
Résumé: maximum de 2000 caractères (espaces compris)
Mots clés: maximum de 5
Références: maximum 5

Motion

Motion à propos des attaques indignes ayant visé nos collègues Rachele Borghi et Anne-Laure Amilhat Szary, et plus largement, à propos de la détérioration de la conversation scientifique

A la suite de la section de géographie du Conseil National des Universités (CNU), du Comité national français de géographie (CNFG), de la section 39 du CNRS, de l’UMR Passages et de l’Unité de Recherche Discontinuités, la Commission de géographie critique du CNFG souhaite exprimer son soutien à Rachele Borghi et Anne-Laure Amilhat Szary.

Dans un contexte préoccupant de dénigrement de certains courants de recherche en sciences humaines et sociales dont plusieurs organisations représentatives du monde académique se sont alarmées, notre collègue Rachele Borghi, géographe à Sorbonne Université, a récemment fait l’objet à plusieurs reprises d’attaques indignes et infondées dans les médias[1] contre lesquelles nous nous élevons avec force. De fait, ces attaques, bien qu’émanant de pair·e·s, ne portent jamais sur la rigueur de la démarche de recherche elle-même mais visent la personne et tentent de décrédibiliser son champ d’étude. Face à ces attaques sans fondement, nous souhaitons donc témoigner que la créativité, la rigueur et l’éthique scientifiques de Rachele Borghi ne font aucun doute, ni pour celles et ceux qui ont travaillé avec elle, ni pour celles et ceux qui, depuis le début de sa carrière, ont réalisé des évaluations véritablement scientifiques de ses travaux.

Nous avons également pris connaissance des violentes attaques verbales dont sont victimes depuis deux semaines des membres de l’UMR Pacte (Grenoble), notamment sa directrice Anne-Laure Amilhat Szary, explicitement menacée de mort sur les réseaux sociaux. Nous exprimons notre soutien le plus vif à nos collègues et au laboratoire Pacte, dont les travaux sont connus et reconnus pour leur qualité.

Nous souhaitons également reprendre à notre compte les quelques principes de travail qui ont été rappelés par la motion du 8 mars 2021 de la section 39 du CNRS : « un principe de bienveillance vis-à-vis de toutes les démarches de recherche novatrices satisfaisant aux règles de la rigueur scientifique ; un principe de pluralité épistémologique s’opposant à toute forme de dogmatisme, fût-il scientifique ; et une exigence de réflexivité, qui nous paraît aujourd’hui plus que jamais essentielle à toute démarche de recherche ».
La Commission de géographie critique du CNFG
Motion adoptée le 24 mars 2021
73% de votants : 96% oui,  4% non, 0 abstention
24 votants sur 33 : 23 oui, 1 non
[1] Voir notamment : https://tinyurl.com/atywjpsf ; « « Race » et « genre » partout, islamo-gauchisme nulle part ? » » (Marianne, 26 fév. 21).

Mouvement social

Voici un lien vers une carte collaborative, réalisée par Kévin de la Croix, recensant la position des départements et UFR, des collectifs et des revues de géographie et d’aménagement sur la LPPR et le projet de réforme des retraites.

Cette carte, évolutive, recense les positions des départements et UFR des universités françaises, des collectifs (UMR, laboratoire, équipe, etc.) et des revues de géographie et d’aménagement sur la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) et le projet de réforme des retraites.

https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/la-position-des-departements-et-ufr-des-collectifs_407376#4/55.00/45.79

Revues associées

Les activités de la commission seront associées à deux revues qui promeuvent des réflexions inscrites en géographie critique :

La revue Carnets de géographes qui a pour objectif de promouvoir les recherches émergentes en géographie, notamment dans le champ de la géographie critique :

https://journals.openedition.org/cdg/

La revue Justice spatiale / Spatial Justice, revue pluridisciplinaire qui met en avant les débats internationaux sur la justice spatiale.

https://www.jssj.org/